7 mars 2012

Epiphénomène

Comme l’a montré le début de la partie Albi vs Oyonnax, il suffit, pour avoir une chance de marquer une pénalité, que le ballon arrive sur la barre transversale, placée à 3,0 m de hauteur entre les poteaux verticaux, mais cela pose une question... que j'ai envoyée immédiatement à mes élèves.


1°) Sachant que la dernière pénalité de la partie, décisive, a été tentée de 60 m, sous l’angle α optimum de 45° avec l’horizontale et que la balle est passée à 80 cm sous la barre transversale, calculer la valeur de vitesse initiale supplémentaire qu’aurait dû imprimer le buteur d’Oyonnax au ballon pour inverser le destin de son équipe ?

2°) Quelle différence d’énergie cinétique, cela constitue-t-il , sachant que la masse d'un ballon de rugby est de 440 g ? Commenter le caractère épiphénoménal du résultat de la pénalité.

ProD2 : Albi revient dans l'élite

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31 mai 2009

1 commentaire:

  1. Bruno Jun 1, 2009 01:38 AM

    Tel que posé ci-dessus, le problème néglige les effets de l'air, il est donc terriblement déterministe : les coordonnées du point d'arrivée ne dépendent que des des conditions initiales. Le buteur avait donc déjà perdu au moment où il bottait le ballon. Mektoub.
    En mécanique céleste, ceci convient assez bien pour calculer les trajectoires des planètes et satellites. Il n'y a pas d'effet atmosphérique et ceci rejoint la vieille opposition entre le monde d'en-bas, périssable, et le monde des étoiles, éternel.
    Heureusement, dans les yeux de notre buteur, il y avait tout l'espoir bien terrien que la balle passe au-dessus de la barre et ce n'était pas exagéré de le penser jusqu'au bout, tant la balle a été bien frappée.

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